27 juillet 2016. Aéroport d’Orly Sud, destination pour l’instant inconnue…
Mon épouse m’a concocté un voyage surprise pour mes 50 ans, je sais juste que nous partons vers le soleil. Valise facile à préparer, maillot de bain, lunettes de soleil, t-shirt et… bien sûr le Nikon D810 et plusieurs cartes mémoire, au cas où…
Voici le panneau d’affichage des vols au départ, suspense… et Valérie dégaine le guide touristique de son sac… En route pour la Grèce, les Cyclades, pour 15 jours de soleil, plage, visites, restau, dépaysement et, bien sûr, images plein les yeux entre Santorin, Mykonos et Naxos !
Le pied !!! En route donc, mais pas encore à dos d’âne !
Je pense tout de suite aux ciels bleus, à la mer turquoise, aux coupoles d’Oia, aux ruelles des villages croulant sous le soleil…
Je sais déjà que je n’échapperai pas aux photos « Cliché » du touriste moyen, le challenge sera donc de tenter quelques images plus personnelles. Et c’est bizarrement la nuit, dans ce pays de soleil, que les ambiances m’ont souvent inspiré.
En post-traitement, je me suis même surpris à dénaturer les couleurs et abaisser la luminosité de certains paysages, peut être histoire de les reposer un moment de ces millénaires de lumière qui les ont brulés jusqu’ici.
Ici, le soleil est partout. Aux plus chaudes heures de la journée, chacun cherche un peu d’ombre ou de fraicheur…
…y compris les animaux !!
Tout rappelle la chaleur, non seulement le soleil omniprésent, mais également l’histoire géologique, et notamment celle de Santorin, cette ile formée par l’éruption minoenne d’un méga-volcan, 1600 ans avant notre ère.
La caldeira forme la crête de l’ile sur laquelle se perchent Fira et Oia desquelles on plonge le regard sur l’ilot de Nea Kameni, le centre encore (peu) actif du volcan. Un paysage lunaire…
D’une ile à l’autre, les ferrys sont les moyens de transport les mieux adaptés.
La mer que l’on croise immanquablement à chaque coin de rue, de près, ou de loin, ses bleus sont toujours visibles.
Devant ces kaleidoscopes de couleurs, je ressens parfois le besoin de passer en noir et blanc, comme une remise à zéro des compteurs avant de me réimprégner des bleus, des verts, des rouges…
Je venais ici pour la première fois en Grèce. Comme initiation, on peut faire pire !